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Du dessin au train

Dessine-moi un train ! Depuis toujours, le voyage – et le train – ont inspiré les artistes. Avec l’exposition Dessine-moi un train!, nous t’emmenons à la découverte du monde ferroviaire tel que l’ont imaginé des créateurs de talent.

Dessine-moi un train ! Depuis toujours, le voyage – et le train – ont inspiré les artistes. Avec l’exposition Dessine-moi un train!, nous t’emmenons à la découverte du monde ferroviaire tel que l’ont imaginé des créateurs de talent. Cette exposition explore le travail de treize grands artistes − auteurs de BD, architectes, peintres, affichistes, sculpteurs ou designers − qui ont exprimé, par leur art, la beauté du train et celle de l’univers ferroviaire. Une exposition qui t’invite à dessiner Au cours de ta visite, tu pourras aussi exercer ta créativité en dessinant certains de nos plus beaux trains, ainsi que des objets remarquables ou insolites provenant des collections historiques de SNCB.

Bonne visite !

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Une exposition qui laisse des empreintes

Prêt pour une expérience inoubliable dans un musée ? Bienvenue à la gare de style Art nouveau de Schaerbeek, l’un des joyaux de l’architecture ferroviaire belge. La gare et le nouveau complexe muséal qui la jouxte abritent les trésors de Train World.

Dès l’instant où vous entrez dans Train World, vous plongez dans un autre univers. Vous pouvez y découvrir, notamment, toute une série de locomotives, voitures et wagons. À travers une approche originale et à la portée de tous, vous en apprendrez plus sur les structures qui supportent le réseau ferroviaire, la sécurité, la technologie, l’électrification et tout ce qui a évolué pour les voyageurs au fil du temps.

Quel rôle essentiel le train a-t-il joué dans la détermination de l’heure réelle ? En quoi consistait le travail de celui qui habitait dans la maison du contremaître de la voie ? Comment le poste de signalisation garantit-il la sécurité sur les voies ? Vous découvrirez tout cela à Train World.

Plan de l'expo

Les artistes

Rencontrez les artistes qui donnent vie aux croquis dans l’exposition « De l’esquisse au train ».

Louis Dela Censerie
"Le bâtisseur d’Anvers-Central"

Louis Dela Censerie

"Le bâtisseur d’Anvers-Central"

Louis Dela Censerie naît à Bruges en 1838. Architecte actif dans la seconde moitié du XIXe siècle, il jouira d’une renommée considérable. On le connaît surtout pour ses restaurations et ses constructions neuves qui ont permis de recréer la Bruges médiévale. Vers la fin de sa carrière, les Chemins de fer lui confient le projet de la gare d’Anvers-Central. Pour imaginer cette station monumentale, Louis Dela Censerie s’est inspiré du Panthéon de Rome et de la gare majestueuse de la ville suisse de Lucerne.
L’architecte décède en 1909, quatre ans après la mise en service de son chef-d’oeuvre.
Ses réalisations furent diversement appréciées.

Depuis les années 1970, cependant, son travail connaît un regain d’intérêt, et l’on voit désormais en lui l’un des acteurs du renouveau de l’architecture flamande et belge au XIXe siècle.
Fiche historique “Gare d’Anvers-Central”

SNCB conserve six oeuvres originales réalisées par le bureau de dessin de Louis Dela Censerie, et contemporaines de la construction de la gare. Ces documents sont présentés pour la première fois au public à l’occasion de Dessine-moi un train !.
Santiago Calatrava
"L’un des architectes les plus en vue dans le monde"

Santiago Calatrava

"L’un des architectes les plus en vue dans le monde"

Seul architecte à avoir vu son travail exposé à la fois au Museum of Modern Art et au Metropolitan Museum of Art de New York, Santiago Calatrava est l’un des artistes les plus novateurs de notre temps.
Né près de Valence en 1951, Calatrava est un créateur qui combine plusieurs formes d’art − le dessin, la peinture, la sculpture ou encore la céramique − au service de l’art total qu’est l’architecture. Il puise son inspiration dans la nature, la lumière et le mouvement pour créer une architecture qui mêle l’organique et une vision unique du futur.
Sa créativité prend forme non pas face à un écran d’ordinateur mais sur le papier, où il laisse glisser ses pinceaux afin que naissent des intentions et des formes en une série d’aquarelles, première étape de la conception d’une nouvelle gare ou d’un nouvel édifice. Le dessin et la sculpture lui permettent de réaliser la complexité de ses structures en combinant habilement architecture, ingénierie et art en un ensemble expressif et cohérent. Ses dessins utilisent souvent l’anatomie humaine pour exprimer une idée et valider un concept.

Fiche historique “Gare de Liège-Guillemins”

Dans le cadre de Dessine-moi un train !, Santiago Calatrava a accepté de dévoiler au public une série de huit aquarelles réalisées lors de la création des gares de Liège-Guillemins et de Mons.
André Franquin
"L’obsession du mouvement"

André Franquin

"L’obsession du mouvement"

Lorsqu’il débute dans l’hebdomadaire Spirou en 1946, le jeune André Franquin (1924 1997) est déjà riche d’une petite expérience acquise dans un minuscule studio de dessins animés. Un bref passage qui aura contribué à développer son sens aigu du mouvement ; le trait souple et nerveux dynamise les objets et les corps : un train filant
à toute vitesse, la voiture de Gaston, la queue du Marsupilami…

Pour lui, il ne peut créer un personnage ou un engin capable de se mouvoir de façon crédible que s’il en a préalablement compris la mécanique interne ; s’il représente une locomotive, il lui faut traduire avec justesse le déplacement complexe des bielles ou du frottement du métal des roues sur celui des rails. Nées dans l’immédiat aprèsguerre,
ses bandes dessinées décrivent une société qui, à peine remise des privations, goûte aux joies de la vitesse et au confort des technologies de pointe : mobilier fonctionnel aux formes pures, architectures « style 58 », engins à moteurs ultra-sophistiqués…

Pourtant, André Franquin ne tarde pas à saisir les limites de ce « miracle consumériste» et, en phase avec les mouvements contestataires qui émergent durant les années 1960, il témoigne bientôt de préoccupations antimilitaristes et écologistes.

Ses croquis, dessinés sur le vif à proximité de la gare de Schaerbeek, montrent comment il intégrait la dynamique du train dans ses planches.
Li Kunwu
"L’épopée du Pékin − Hankou"

Li Kunwu

"L’épopée du Pékin − Hankou"

Peintre, dessinateur, caricaturiste, journaliste pendant près de trente ans au quotidien du Yunnan (Yunnan Ribao), auteur d’une trentaine d’ouvrages illustrés dans sa province natale du Yunnan et d’une dizaine de bandes dessinées documentaires en France, Li Kunwu (né en 1955) est un artiste hors du commun.

Enfant des années Mao, issu d’une génération qui n’a pu suivre ni beaux-arts, ni formation académique, c’est en autodidacte qu’il se forme au dessin. Venu par hasard à la bande dessinée au gré de différentes rencontres, il se fait rapidement connaître en Europe par sa trilogie : Une vie chinoise.

Quelques années plus tard, il s’intéresse à l’histoire ferroviaire et signe La voie ferrée au-dessus des nuages, un manga documentaire portant sur l’incroyable épopée du chemin de fer du Yunnan. Une oeuvre dessinée en très grand format (une fresque de vingt mètres de long) apparaît peu à peu en regard de ces ouvrages, donnant au fil des ans une matière propice à de multiples expositions prestigieuses : Musée Cernuschi
(Paris), Fonds régional Art contemporain (FRAC) Auvergne, Fondation Vuitton (Shanghai), etc.
Les projets de Li Kunwu en France et en Europe sont menés en partenariat avec Est-Ouest 371.

Parmi ses thèmes de prédilection, les petites gens toujours mais aussi le chemin de fer, encore lui, qui l’amènera à réaliser plusieurs oeuvres monumentales. En 2021, ses dessins sur L’Épopée du chemin de fer du Yunnan sont présentés à Train World, dans le cadre de l’exposition Pékin − Hankou où il est invité à codessiner avec François Schuiten cinq oeuvres originales liées à la construction de ce chemin de fer belge en Chine.

Jean Poupaert
"Dessine-moi une locomotive à vapeur"

Jean Poupaert

"Dessine-moi une locomotive à vapeur"

SNCB conserve dans ses collections une impressionnante série de 139 dessins réalisés par l’artiste brugeois Jean Poupaert (1933-2017). Son père, Lionel, était un peintre polyvalent, professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bruges et restaurateur
de tableaux. On peut affirmer avec certitude que Jean est né avec des compétences créatives et artistiques favorisées par l’influence paternelle.

L’intérêt de Jean pour les trains se traduit dès le début des années 1960 par la construction d’un très vaste réseau ferroviaire miniature, aménagé dans les combles de sa maison.

Une autre de ses passions : celle de dessiner des trains. La plupart de ses oeuvres, d’un très grand réalisme, ont été réalisées au crayon et représentent des locomotives à vapeur.

Museum – Jean Poupaert

Je kan voor het eerst een selectie van deze fantastische werken zien op Van schets tot trein. Deze werken maken deel uit van de collectie van NMBS dankzij een schenking van mevrouw Griet Baeyens, wiens vader een vriend was van Jean Poupaert, voor wie deze tekeningen werden gemaakt.
François Schuiten
"Le roman de 'La Douce'"

François Schuiten

"Le roman de 'La Douce'"

François Schuiten, né en 1956 à Bruxelles, est auteur de bande dessinée et scénographe. Il a été rendu célèbre par la série fantastique Les Cités obscures, réalisée en collaboration avec son ami d’enfance et scénariste Benoît Peeters.

À l’occasion de la création de Train World, dont François Schuiten est le metteur en scène, l’artiste se rend dans un dépôt à Louvain afin de trouver des machines et des objets ferroviaires pour le futur musée. Il y découvre alors, dans un coin de hangar, la fameuse Type 12, désormais l’une des locomotives vedettes de Train World. Célèbre pour sa forme aérodynamique et sa couleur verte zébrée de jaune, elle va fasciner François Schuiten au point de devenir pour lui un objet magique d’esthétique sorti du passé.

Fiche historique “Type 12”

En 2012, il décide de consacrer une bande dessinée à la Type 12 − La Douce −, dont quatre planches sont exposées dans cette expo.

François Schuiten a réalisé de nombreuses créations autour de la Type 12, dans tous les styles. Tant d’oeuvres, toutes plus époustouflantes les unes que les autres, dont une sélection vous est proposée dans l'expo pour la première fois.
Victor Horta
"Bruxelles-Central, une gare signée…"

Victor Horta

"Bruxelles-Central, une gare signée…"

Au début du XXe siècle, le style Art nouveau, que Victor Horta (1861-1947) avait lancé en 1893 avec la construction de l’hôtel Tassel, commence à lasser. Et Horta aspire à une gloire plus pérenne que celle que lui ont apportée les belles demeures privées qu’il sait exposées aux caprices de la mode. Il rêve de commandes publiques importantes et obtient celle de la Halte centrale en 1912.

Grâce à cette nouvelle gare, placée au coeur de Bruxelles, sur la jonction Nord-Midi, il est certain d’imprimer sa marque dans le paysage urbain. La Première Guerre mondiale, qu’il passe pour partie aux États-Unis (1915-1919), interrompt le projet, et il le reprend à son retour. Il modifie ses plans pour faire de la Halte une gare aux quais
souterrains dont le style architectural, une forme de néoclassicisme géométrisé, annonce l’Art déco.

Cette seconde version de la gare ne sera pas réalisée et il appliquera au Palais des Beaux-Arts (1923-1928) le nouveau langage formel qu’il vient de mettre au point. Il faudra attendre la création de l’Office national pour l’achèvement de la Jonction en 1935 pour relancer le projet dont le programme a changé : la gare doit devenir le socle d’un immeuble de bureaux proposés à la location. Le déroulement du chantier sera long et chaotique en raison de la guerre. Horta, malade, est écarté en 1945 au profit d’un de ses anciens stagiaires, Maxime Brunfaut, qui achèvera la gare, inaugurée en 1952.

Fiche historique “Gare Bruxelles-Central”

L'un des points forts de l'exposition est une sélection de dessins originaux deVictor Horta, présentés au public pour la première fois. Ces dessins mettent en lumière son travail sur la gare de Bruxelles-Central et témoignent de sa vision architecturale magistrale.
Paul Delvaux
"L’homme qui dessinait les trains"

Paul Delvaux

"L’homme qui dessinait les trains"

Paul Delvaux (1897-1994) wordt gezien als een van de belangrijkste Belgische kunstenaars uit de tweede helft van de 20e eeuw. Zijn universum kan je perfect herkennen door bepaalde typische elementen zoals de trein. Die neemt al sinds het begin van zijn carrière in de jaren 20 een unieke plaats in zijn oeuvre in.

Op dat moment verbleef de jonge kunstenaar veel in het station van Brussel-Luxemburg, waar hij de activiteiten van de spoorwegarbeiders vastlegde. Hij maakte talrijke schetsen in schetsboeken voor hij zich waagde aan het schildersdoek. Doorheen de jaren bleef Delvaux trouw aan die methode en maakte hij eerst een schets, dan een gedetailleerdere tekening en begon hij pas erna aan zijn definitieve doek.

Werken op papier biedt hem de mogelijkheid zijn vaardigheden in praktijk te brengen; een wagen of een personenauto tot in detail bestuderen om ze volledig te begrijpen. Bovendien keek hij zorgvuldig naar het rollend materieel dat hij zijn hele leven steeds weer tekende op een zeer nauwkeurige en waarheidsgetrouwe manier. De trein, op de voor- of achtergrond van de compositie, suggereert door zijn aanwezigheid dat de kijker aan boord kan klimmen en zich kan begeven in de droomwereld van de kunstenaar.

Un tableau inédit de Paul Delvaux sort d’une longue hibernation

L’œuvre de Paul Delvaux Panorama de Watermael-Boitsfort (1982) est exposée à Train World en lieu et place du tableau Le Dernier Wagon, qui était jusqu'alors mis en dépôt par la Fondation Delvaux dans notre musée ferroviaire. Cette œuvre nouvellement installée avait été offerte par Paul Delvaux à la commune de Watermael-Boitsfort et peut désormais être admirée dans le musée.
Armand Massonet
"Impressions de voyages"

Armand Massonet

"Impressions de voyages"

L’affiche ferroviaire est méconnue et pourtant elle reflète souvent l’air du temps et la société. SNCB s’est souvent adjoint le talent d’artistes de renom pour réaliser ses affiches, tels qu’Armand Massonet et Herman Verbaere.

Armand Massonet
Enseignant de formation, Armand Massonet (1892-1979) aimait dessiner dans les rues de Bruxelles. Autodidacte, il suit des cours du soir à l’Académie des Beaux-Arts puis à l’École des Beaux-Arts de Paris. Au cours de cette période, il crée ses premières affiches. Vers 1950, Armand Massonet réalise une série de dix affiches touristiques pour SNCB. Chacune met en scène une ville ou une région, des villes d’art aux villages ardennais. Massonet est passé maître dans le rendu simple de la lumière comme du mouvement.

Herman Verbaere
"Impressions de voyages"

Herman Verbaere

"Impressions de voyages"

L’affiche ferroviaire est méconnue et pourtant elle reflète souvent l’air du temps et la société. SNCB s’est souvent adjoint le talent d’artistes de renom pour réaliser ses affiches, tels qu’Armand Massonet et Herman Verbaere.

Herman Verbaere
Fils d’un imprimeur, Herman Verbaere (1905-1993) se forme d’abord à l’Académie de Wetteren, puis à celle de Gand, où il est lauréat en 1933 du Grand Prix de dessin d’après modèle vivant. Il est aussi récompensé à l’Exposition universelle de Paris en 1937. Il devient alors l’un des créateurs belges les plus renommés d’affiches touristiques.
Entre 1935 et 1967, il en réalise de nombreuses pour SNCB. Verbaere sillonne le pays avec son chevalet, capable comme nul autre de saisir l’esprit des villes et des régions, principalement en Flandre.

Henry van de Velde
"Designer à SNCB"

Henry van de Velde

"Designer à SNCB"

Phil Dambly
"La passion du train"

Phil Dambly

"La passion du train"

Âgé de cinq ans à peine, Phil Dambly (1929-1999) a la chance de voyager à bord d’une locomotive à vapeur. L’odeur du charbon brûlant comme la puissance de cette machine resteront à jamais gravées dans sa mémoire.

Après des études de journalisme et de dessinateur technique, Phil Dambly est engagé, au début des années 1950, par le Journal de Mickey que vient de créer Walt Disney.

En 1955, il devient auteur-illustrateur indépendant et, par l’entremise de Jean Graton (« Monsieur Michel Vaillant ») et de Tibet, Phil rejoint le Journal de Tintin. Il s’y distingue par des planches régulières telles que Magie du rail.

Trois ans plus tard, cet amoureux des trains intègre la rédaction du Rail, la revue du personnel de SNCB. Il y dirige une série à succès, Durail Junior. Phil dessine aussi de nombreux plans de matériel ferroviaire, crée des logos et imagine même des livrées pour certaines locomotives de SNCB.

En 1989, Phil Dambly publie son oeuvre magistrale, Vapeurs en Belgique, suivie du tome 2 en 1994. Une version très largement étoffée et illustrée des Inoubliables Vapeurs : la bible du chemin de fer à vapeur belge, reconnue par-delà nos frontières.

Base de données – Phil Dambly

Pierre Matter
"Quand une locomotive se fait sculpture"

Pierre Matter

"Quand une locomotive se fait sculpture"

Non loin du port de Bruxelles et de Train World se situe le pont Van Praet, l’une des entrées principales de notre capitale. À l’horizon 2026, une sculpture, imaginée par François Schuiten et le sculpteur français Pierre Matter, viendra embellir ce rond-point. Cette œuvre, qui intégrera dans sa structure le carénage d’une ancienne locomotive vouée à la ferraille, représente un animal aquatique destiné à rappeler la vocation portuaire méconnue de Bruxelles. La sculpture, constituée d’une locomotive, permettra aussi d’évoquer la mobilité ferroviaire, enjeu majeur pour mieux accéder à notre capitale. Située près de Train World, cette création monumentale portera en elle les valeurs d’une mobilité associée à la nécessité de mieux protéger notre milieu et la vie animale. Dénommée Moby Train, elle fait écho à l’œuvre la plus célèbre d’Herman Melville, Moby Dick.

Une collaboration exemplaire
Pour créer Moby Train, François Schuiten s’est associé à Pierre Matter, sculpteur français né en 1964, qui transforme en œuvres d’art d’anciens objets industriels promis à la ferraille. C’est en martelant, soudant, meulant qu’il exprime sa vision d’un monde imaginaire où machines et technologie font corps avec le vivant. Pierre Matter est familier des œuvres de grands formats exposées sur les cinq continents.

Pour la première fois, deux dessins préparatoires et la maquette de Moby Train vous sont présentés dans le cadre de Dessine-moi un train !
Béatrice Duculot
Auteure de l’affiche

Béatrice Duculot

Auteure de l’affiche

Auteure de l’affiche de l’exposition et des dessins de trains qui décorent les guichets de la gare
de Schaerbeek.

Ugo Amand
Réalisateur des treize croquis qui illustrent la biographie de ces artistes reconnus.

Ugo Amand

Réalisateur des treize croquis qui illustrent la biographie de ces artistes reconnus.

Le matériel roulant placé sous les projecteurs pour l'exposition

L’automotrice AM35
Il s’agit du premier matériel électrique de SNCB (1935). L’automotrice 1935 naîtra d’une étroite collaboration entre les ingénieurs de SNCB et Henry van de Velde, alors nommé conseiller artistique de la société depuis 1932. Le designer dessinera les boiseries, sièges, luminaires, la quincaillerie, les sanitaires et autres détails. Fiche historique AM35

La voiture K1
Les voitures K1 étaient des voitures de voyageurs destinées aux trains directs en trafic intérieur. Un seul prototype a été construit, suivi de 502 voitures de série, soit la deuxième plus grande série de voitures métalliques commandées par SNCB durant la période 1930-1939.
L’aménagement intérieur des voitures K1 a notamment été conçu grâce aux conseils de l’architecte Henry van de Velde, alors conseiller artistique de SNCB. Les places assises dans les voitures AB et B consistaient en des banquettes avec accoudoirs, revêtues de velours bleu rayé en première classe, et de velours beige rayé en deuxième classe.

Voiture K1
Voiture K1, après restauration.

Intérieur voiture K1
Intérieur voiture K1 (compartiment non-fumeur de première classe), avant restauration.

Intérieur voiture K1
Intérieur voiture K1 (compartiment non-fumeur de première classe), après restauration.

Intérieur voiture K1
Intérieur voiture K1, avant restauration.

Intérieur voiture K1
Intérieur voiture K1, après restauration.